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Ancienne élève à l'edaa de la formation de photographie à distance, Karine est aujourd'hui photographe professionnelle et a gagné de nombreux prix prestigieux.
« Animée par une volonté de sonder la profondeur des possibles, je conçois la photo comme un besoin d'aller droit à l'âme, aussi les approches se veulent diverses, tour à tour réflexion sur le corps comme outil plastique, comme fragment de l'être, narration onirique, réalité picturale, les clichés s'enchaînent mais ne se ressemblent pas, la photo reste pour moi une exploration perpétuelle des champs des possibles, modulable au gré de mes envies, ressentis, toujours au service d'une sensibilité exacerbée, à fleur de peau. »
www.karinecoll.com
Pour son devoir Karine a choisi un artisan-artiste tatoueur récemment arrivé dans sa ville, à Die dans la Drôme. Elle a notamment aimé sa boutique très esthétique, riche et conviviale. Pour son reportage elle a pu suivre un projet réalisé de A à Z, de la conception du dessin à sa mise en encre.
Le choix du noir et blanc pour ses photographies s’est imposé à elle afin de mettre en avant le travail de l'artiste, conférant à l’image un aspect plus artistique aux clichés, soulignant davantage son trait et le côté vintage que le tatoueur affectionne particulièrement.
Image de l’artiste en plein travail, concentration et geste minutieux, la netteté de l’instrument est mise en avant. Les mouvements des bras du tatoueur, son regard et celui du modèle apportent du dynamisme à l’image, l’outil est au centre du cliché.