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Axelle, ancienne élève en illustration, devenue tatoueuse

Portraits d'élèves

Peux-tu te présenter ?


Je m’appelle Axelle, j’ai 22 ans et je vis à Gardanne, une ville industrielle des Bouches-du-Rhône.

Axelle est devenue tatoueuse après sa formation illustration
 

Que faisais-tu avant d'intégrer l'Edaa ?


Avant d’intégrer la formation en illustration de l’Edaa, j’ai eu un parcours scolaire qui n’avait pas grand rapport avec le dessin, bien que cette activité soit ma passion depuis de très nombreuses années. En effet, à la suite de mon baccalauréat littéraire, j’ai choisi de suivre deux années de classe préparatoire aux grandes écoles (L’Hypokhâgne puis la Khâgne). À la fin de ce premier cursus, j’ai intégré une licence de philosophie pratique à l’université d’Aix-en-Provence.

Cependant, j’ai toujours souhaité faire un métier créatif, et, depuis aussi loin que je me souvienne, c’est le métier de tatoueuse dans lequel je souhaitais un jour pouvoir évoluer.

Pourquoi as-tu choisi de suivre une formation


C’est durant ma seconde année de classe préparatoire que je me suis rendue compte que j’avais effectivement besoin de me rediriger vers une formation qui me permettrait de faire de mes passions, le dessin et le tatouage, mon métier. En effet, le fait de n’avoir que quelques heures par semaine à consacrer à cette activité m’a fait prendre conscience du caractère essentiel qu’elle avait dans ma vie.

Et c’est donc à ce moment-là, en janvier 2020, que j’ai choisi de rechercher une formation à distance qui me permettrait de progresser davantage en dessin et de m’aider à approfondir mon style graphique dans le but de rechercher un apprentissage dans un salon de tatouage.

C’est à la suite de mes recherches d’une école d’art sur internet que j’ai découvert l’existence de l’Edaa. Les entretiens téléphoniques pleins d’humanité, l’efficacité et la réactivité des professeurs et du personnel ont été des facteurs qui m’ont poussée à intégrer l’école.

Cependant, c’est le fait que le métier d’illustrateur soit présenté sous tous ses aspects, des plus administratifs aux plus pratiques, qui a achevé de me convaincre que cette formation ne pouvait que m’être bénéfique.
 

Qu'est-ce que la formation t'a apportée ?


Après trois années d’étude au sein de l’Edaa, et après avoir décroché, en parallèle, un apprentissage et le statut de tatoueuse, je peux dire que cette formation m’a permis de me construire en tant qu’artiste.

En effet, celle-ci m’a permis de trouver mon style en me faisant, en premier lieu, travailler sur des aspects de l’illustration que je ne me serais jamais cru capable d’explorer par peur de l’échec. De même, j’ai pu repousser les limites que je croyais être les miennes en me lançant sur des projets longs ou patience, rigueur et inventivité étaient de mises.
 
Les cours m’ont également offert de nombreux conseils quant à la manière de gérer mon activité et mon organisation des différents projets que des clients ont pu me confier, aussi bien en tant qu’illustratrice qu’en tant que tatoueuse.



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Quel est le processus pour devenir tatoueur ?


Améliorer son niveau de dessin

Avant même de prétendre au titre d’apprentie tatoueuse, je souhaitais tendre vers le meilleur niveau de dessin possible afin de prouver ma motivation aux salons que je démarcherai, mais aussi et surtout, afin de pouvoir progresser et proposer dès que possible des designs de dessins puis de tatouages dont je pourrais être fière.

C’est pourquoi j’ai commencé par me mettre à dessiner tous les jours les choses les plus variées possibles. Cela m’a permis de progresser assez rapidement.
 

Se faire connaître des tatoueurs

Après avoir gagné suffisamment de confiance en moi pour réunir le courage de faire face à des artistes confirmés, j’ai commencé à me présenter à des salons et à leur faire part de ma volonté d’apprendre le métier de tatoueuse.

J’ai essuyé de nombreux échecs, mais chacun d’entre eux m’a donnée envie prouver que je pouvais être capable d’accéder à mon rêve en ne relâchant aucun de mes efforts, et ce, durant l’ensemble de ma période de recherche qui a duré quasiment deux ans.

exemples de tatouages réalisés par Axelle


Décrocher une première expérience

J’ai finalement trouvé un maître d’apprentissage en la personne de Cédric Piffard chez Whole Lotta Ink. Je ne le remercierai jamais assez de m’avoir donné l’opportunité de concrétiser le rêve pour lequel je travaillais depuis si longtemps.

Si je dois résumer ce que je peux tirer de mon expérience, avant de vouloir devenir tatoueur ou tatoueuse, il faut avant tout se demander si on est réellement passionné : en effet, tatouer ne veut pas seulement dire savoir utiliser un dermographe, c’est aussi et surtout savoir dessiner, être prêt à passer des heures et des heures à faire des recherches graphiques ou anatomiques, plus ou moins satisfaisantes, être prêt également à se confronter à de nombreuses difficultés et de nombreux échecs.

Il faut aussi se constituer un book solide, sur papier de préférence, avec le plus de personnalité possible pour se démarquer du lot de personnes qui cherchent, elles aussi, à apprendre la profession.
 
 

Suivre une formation réglementaire

Avant d’exercer, il vous faudra également passer une formation hygiène et salubrité qui vous permettra de connaître l’ensemble des restrictions et des démarches à suivre pour tatouer vos clients sereinement, sans risque de contamination ou d’infection.

Enfin, pour trouver un salon et se faire sa propre clientèle, il faut s’improviser « influenceur » sur les réseaux sociaux et surtout persévérer encore et encore tout en tâchant de ne pas se décourager : vous allez passer des heures à dessiner sans que personne ne dise la moindre chose sur votre travail. Mais lorsque que quelqu’un vient enfin vous dire qu’il apprécie ce que vous faites, vous savez que vous ne travaillez pas pour rien et que vos efforts se voient enfin récompensés.
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Merci à Axelle pour ce témoignage et bravo pour ce beau parcours ! 👏

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