Depuis plusieurs années, de plus en plus de professionnels des métiers créatifs choisissent de se lancer à leur compte en devenant indépendants. Certains pour gagner en liberté, d’autres pour diversifier leur activité ou encore concrétiser un projet personnel. Mais cela n’implique pas forcément de créer une société. Il existe en effet plusieurs statuts indépendants, chacun avec ses règles fiscales, sociales et administratives.
Choisir le bon statut est une étape décisive. Il détermine notamment :
Ce guide a donc pour objectif de passer en revue tous les statuts indépendants possibles et permettre aux futurs freelances de choisir selon leur métier, leurs ambitions et leur situation ! Découvrez sans plus attendre le statut à adopter, quels que soient les cours que vous choisirez de suivre dans l'école de formation EDAA...
Se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat peut être impressionnant. Heureusement, il existe des statuts spécifiques, créés pour simplifier les choses.
La micro‑entreprise — anciennement auto‑entreprise, est un régime simplifié d’entrepreneur individuel. Elle a été conçue pour faciliter la création d’activité indépendante avec une comptabilité moindre. Ce statut permet de déclarer son chiffre d’affaires (CA) brut et de payer ses cotisations sociales en fonction de celui-ci.
Vous ignorez si ce statut est fait pour vous ? En suivant une formation à l'école EDAA, bénéficiez de conseils professionnels ainsi que d'un accompagnement personnalisé. Nos professeurs et référents sauront vous orienter au mieux !
L’entreprise individuelle est un statut sans personnalité morale, mais qui permet d’exercer en nom propre sans créer de société. Depuis la loi n° 2022‑172 du 14 février 2022, le patrimoine personnel est protégé automatiquement. Ce qui n’était pas le cas avant et nécessitait un statut différent, l’EIRL, qui n’existe plus aujourd’hui.
Que vous souhaitiez suivre la formation graphiste, la formation décorateur d'intérieur ou encore la formation monteur vidéo, les équipes EDAA vous présenteront toutes les options professionnelles s'offrant à vous !
Les métiers artistiques et créatifs peuvent parfois dépendre de statuts spécifiques : faisons le point sur l’artiste-auteur et le statut d’artisan !
Ce statut est dédié aux créateurs d’œuvres originales relevant des droits d’auteur. Il offre un régime social spécifique (URSSAF Artistes‑Auteurs) avec des cotisations réduites (environ 16 %). Il n’est soumis à aucun plafond de chiffre d’affaires.
Ce statut convient tout particulièrement aux personnes souhaitant devenir illustrateurs, photographes ou designers. En vous formant à ces métiers auprès de l'EDAA (Ecole à Distance d'Arts Appliqués), vous recevrez des conseils avisés sur le choix de votre statut juridique et la gestion de votre future entreprise !
Le statut d’artisan s’applique aux activités manuelles ou techniques comme la décoration d’intérieur ou la photographie. Il nécessite une inscription au Répertoire des Métiers (auprès de la CMA) et une qualification professionnelle. Les cotisations sociales sont calculées sur le bénéfice réel (environ 45 %) comme pour une EI.
Découvrez si le statut d'artisan indépendant correspond à votre projet professionnel en échangeant avec vos professeurs EDAA, ainsi que les anciens élèves de l'école aujourd'hui en activité !
Ici, il n’est plus question d’entreprises strictement individuelles : l’EURL et la SASU peuvent en effet toutes deux évoluer vers des sociétés à plusieurs associés. Une information à prendre en compte pour celles et ceux qui souhaiteraient par exemple monter leur propre agence ou leur studio.
L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée est une société avec un associé unique. Elle permet de séparer le patrimoine personnel de l’activité professionnelle, et offre le choix du régime fiscal : Impôt sur les sociétés (IS) ou Impôt sur le revenu (IR). Les cotisations se calculent à hauteur de 45 % sur rémunération.
Un doute sur le statut de travailleur indépendant à adopter ? Sachez que chaque formation à distance EDAA contient un module de professionnalisation ! Vous recevrez tous les conseils dont vous aurez besoin...
La SASU (ou SAS unipersonnelle) est une forme de société très flexible, où le dirigeant est assimilé salarié. Il bénéficie ainsi d’une protection sociale du régime général. Elle dépend de l’IS par défaut mais permet d’opter pour l’IR temporaire.
Besoin d'un avis extérieur pour vous y retrouver parmi tous ces statuts juridiques ? Consultez les témoignages de nos anciens élèves ! Aujourd'hui à la tête de leurs entreprises, ils sauront sans doute vous inspirer...
L’indépendance pouvant faire peur aux débutants, voici deux statuts indépendants hybrides offrant plus de sécurité : le portage salarial et la coopérative d’activité et d’emploi (CAE).
Le portage salarial est un statut hybride permettant d’exercer en indépendant tout en bénéficiant du statut de salarié. Comment ? En passant par une société de portage. Cette dernière facture les clients et reverse un salaire à l’indépendant après déduction de frais de gestion.
Notez que ce statut est réservé à certains métiers tels que graphiste, illustrateur, photographe ou encore décorateur d'intérieur. Autant de métiers créatifs et artistiques auxquels vous forme l'EDAA.
La coopérative d’activité et d’emploi (CAE) est une structure collective permettant à un indépendant d’exercer sous le statut de salarié. Il lui suffit de signer un contrat avec la coopérative. Cette dernière facture alors ses prestations, gère sa comptabilité et lui reverse un salaire. Un statut est particulièrement adapté aux métiers créatifs, aux artisans ou aux porteurs de projet souhaitant tester leur activité sans créer d’entreprise.
Besoin de savoir si la CAE pourrait convenir à votre future activité ? Posez la question à votre référent pédagogique lors de votre formation à l'EDAA !
Parmi tous les statuts indépendants, il n’existe pas de « meilleur statut ». Tout dépend du projet, du chiffre d’affaires envisagé, de la capacité de gestion administrative, etc.
En résumé :
Avant de vous lancer, prenez donc le temps de bien construire votre projet. Pour vous aider, vous pouvez utiliser des simulateurs officiels ou consulter un expert-comptable. Pensez également à vous rapprocher d’organismes comme l’URSSAF ou la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA). Et bien évidemment, demandez conseil à l'équipe pédagogique de l'école EDAA lors de votre formation !
Un bon choix de statut dès le départ facilitera la mise en route de votre activité !