Que vous aimiez dessiner depuis toujours ou plus récemment, vous rêvez d’en faire votre profession ? Pourquoi ne pas devenir illustrateur ou illustratrice ? Découvrez sans plus attendre le travail d’illustrateur et tout ce que vous devez savoir sur ce métier créatif !
La mission première d’un illustrateur ou d’une illustratrice consiste à se concentrer sur la narration visuelle, à raconter une histoire avec des images. Il ou elle peut donc être amené(e) à travailler en étroite collaboration avec ses clients afin de comprendre au mieux leurs besoins, et leur proposer une solution créative adaptée, qu’il s’agisse d’un livre, d’une bande dessinée, d'articles de presse ou encore d’une publicité.
Le but ? Donner vie aux idées et aux récits à travers le dessin grâce à un bon coup de crayon, mais aussi diverses techniques artistiques, traditionnelles ou numériques. Cela implique notamment une bonne connaissance des fondamentaux, tels que les principes de colorimétrie, la perspective, le croquis, ou encore la maîtrise des différentes techniques plastiques et des logiciels d’illustration.
Au-delà de l’aspect purement créatif, l’illustrateur doit aussi savoir mener à bien les projets qui lui sont confiés. Respecter les délais, coordonner les étapes du processus de création ou collaborer avec d’autres artistes tels que des graphistes ou des éditeurs font donc partie de son quotidien. Sans compter une bonne communication, très importante pour échanger efficacement avec ses interlocuteurs !
Contrairement à l’illustrateur qui raconte une histoire en images, le dessinateur se concentre plutôt sur l’aspect technique. Là où l’illustration permet plus de liberté créative, le dessinateur met l’accent sur la précision et l’exactitude. Un dessinateur industriel aura par exemple besoin de connaissances en dessin technique, en ingénierie ou encore en architecture.
En tant que dessinateur, on donne vie non pas à un récit, mais à un concept ou un projet, en exécutant schémas, plans, dessins techniques et/ou croquis. Les secteurs d’activité peuvent aller de l’industrie au BTP, en passant par des bureaux d’études, ou encore la mécanique. Tout comme en illustration, un dessinateur peut avoir recours à divers outils et supports, qu’ils soient classiques ou numériques.
Vous hésitez entre les deux métiers ? Sachez que grâce à l’EDAA, vous pouvez vous former aux deux ! Croquis, perspective, techniques plastiques, ou encore travail autour de la couleur sont des bases communes aux deux professions et vous seront enseignées par nos professeurs. À l’issue de votre formation, vous aurez ainsi la possibilité de vous orienter au choix vers une carrière de dessinateur ou d'illustrateur.
En moyenne, un illustrateur débutant peut toucher environ 1 800 € nets par mois. Un montant qui va évidemment évoluer en fonction de l’expérience et de la spécialisation, pour aller jusqu’à 3 000 € nets mensuels. Côté tarifs, vous pouvez compter entre 1 000 € et 4 000 € pour l’illustration d’un livre jeunesse d’une trentaine de pages, entre 150 € et 600 € une couverture de roman et 80 € minimum pour un dessin de presse.
Source : trouver-un-metier.fr
Notez que la rémunération d’un illustrateur ou d’une illustratrice dépend aussi de sa capacité à se constituer une clientèle et à remplir un maximum de commandes. Une étape qui peut parfois s’avérer compliquée, à moins d’y avoir été bien préparé(e). Voilà pourquoi la quatrième phase de la formation illustrateur de l’EDAA se concentre sur la professionnalisation ! Parfait pour apprendre à construire votre book, travailler votre CV, postuler auprès d’agences et de maisons d’édition, ou lancer votre activité, et ainsi commencer à créer votre réseau.
Il existe plusieurs façons de devenir illustrateur après le bac : DNA (Diplôme National d’Art), option art ou communication, licence professionnelle mention métiers du design, ou encore DNMADE (Diplôme National des Métiers d’Art et du Design) offrent tous de solides compétences en arts appliqués et en illustration.
Accessibles en formation initiale et disponibles sur Parcoursup, ces cursus nécessitent entre 3 et 5 années d’études après bac. Sur dossier ou sur concours, ces alternatives ne sont pas toujours adaptées à tous les profils, notamment en cas de changement d’orientation ou de reconversion professionnelle.
Il vous est toutefois possible d’opter pour une formation Illustrateur à distance, comme celle proposée par l’EDAA. Composée de 4 phases progressives – dont 16 thématiques de cours et 26 évaluations, notre formation en ligne vous permettra d’acquérir toutes les compétences dont vous aurez besoin pour faire de l’illustration votre métier et atteindre votre objectif !
« La formation m’a permis de trouver mon style en me faisant travailler sur des aspects de l’illustration que je ne me serais jamais cru capable d’explorer par peur de l’échec. Les cours m’ont également offert de nombreux conseils quant à la manière de gérer mon activité »
Son témoignage complet juste ici :
« Excellente école qui forme sur tous les aspects les futurs illustrateurs / graphistes / designers (techniques, créatifs, gestion d’un projet artistique, administratif). »
La suite de son témoignage :
« Me former à l’illustration est un projet que je souhaitais mener à bien depuis longtemps. Grâce à l’EDAA, il m’est possible de continuer à travailler en tant qu’enseignant et de bénéficier d’une formation de très bonne qualité que je peux suivre à mon rythme.
Cette formation permet de travailler les bases du dessin certes, mais aussi, dès les premières étapes, vous plonger dans un univers professionnel des plus formateurs. Le contenu des cours est riche et motivant par sa diversité ! Les enseignants, tous illustrateurs professionnels, sont à l’écoute, très rigoureux et disponibles ! C’est un véritable atout ! Le plus, à mon avis, qui est rassurant : les corrections sont toujours détaillées, honnêtes ! À l’EDAA, pas de notes de complaisance, juste de quoi vous faire grandir dans le domaine visé et c’est des plus appréciable ! Je recommande sans aucune hésitation la formation que je suis plus que ravi de suivre ! »
Le plus souvent, les illustrateurs et illustratrices s’orientent vers la publicité, la presse ou l’édition. Dans une agence de publicité, l’illustrateur sera sous la direction d’un directeur artistique, et deva répondre à un cahier des charges bien précis. Qu'il travaille en tant qu'illustrateur freelance ou salarié, il doit se montrer réactif et faire preuve de polyvalence.
En choisissant de travailler pour la presse, il lui faudra respecter le ton et le style du journal ou du magazine dont il fera partie, mais aussi mettre son talent au service de l’actualité, et retranscrire les informations en images. Il pourra également illustrer un article, pour en accentuer le message. Avoir une bonne culture générale est un plus !
Le monde de l’édition, quant à lui, laisse souvent libre cours à la créativité et offre une grande liberté : couvertures de livres, littérature jeunesse, illustrations de romans, de recettes, tutos dessinés, création de collections…
De nos jours, l’illustration est présente un peu partout. Dans la presse, la publicité ou l’édition comme on a pu le voir, mais aussi dans de nombreux autres domaines auxquels on pense moins souvent. C’est le cas notamment pour l’univers du jeu vidéo, l’animation 2D et 3D, la mode, le web, la bande dessinée ou encore le secteur médical, scientifique et technique.
Une fois sa formation en poche, un illustrateur a donc le choix entre différents métiers, allant de l’illustration jeunesse au dessinateur d’art, en passant par l’illustrateur de presse et d’actualité, le character design, les métiers du jeu vidéo, l’illustration médicale ou scientifique, ou encore la création de bande dessinée ou de manga !
Besoin d’inspiration avant de devenir illustrateur ? Découvrez (ou re découvrez) les profils de ces célèbres illustratrices et illustrateurs français !
Illustratrice de formation, elle a décidé de mettre son art au service d’une cause qui lui tient à cœur. Tardivement diagnostiquée avec un TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité), elle est l’auteur d’illustrations en français et en anglais aussi drôles que touchantes autour de ce trouble très mal compris. Au travers de ses dessins, elle déconstruit les stéréotypes et illustre la vie de ces personnes ayant un cerveau différent.
Illustratrice française reconnue depuis plusieurs années, Margaux Motin est l’auteur de plusieurs BD personnelles à succès. Parallèlement à cela, elle a collaboré avec de nombreux titres de presse tels que Muteen, Cosmopolitan, Marie-Claire, Têtu, ELLE ou encore Phosphore. Côté édition, elle a participé à plusieurs projets, notamment l’illustration du best-seller La femme parfaite est une connasse ou l’adaptation des célèbres romans de Jane Austen.
Désormais connue pour ses bandes dessinées – particulièrement la série Joséphine ou les albums Culottées, Pénélope Bagieu a aussi beaucoup travaillé avec des maisons d’éditions dans le cadre des collections « Pour les filles » aux Éditions Micro Application, et « Patch » aux Éditions First. Elle a également illustré bon nombre d’ouvrages divers aux Éditions Minerva, Hachette, Hachette Jeunesse, Marabout ou Dargaud, et collaboré avec des titres de presse comme Télérama, Phosphore ou l’Humanité.
Bien qu’il ait un style graphique très varié, Moebius s’est surtout fait connaître dans le milieu des années 1970 grâce à ses illustrations de science-fiction oniriques et fantasmagoriques, qui l’ont rendu célèbre jusqu’au Japon et aux États-Unis. Empreintes de poésie, elles lui ont valu de travailler dans la bande dessinée, mais aussi pour la télévision et dans le cinéma. Il a notamment participé à la conception graphique de films cultes comme Alien ou Tron.
Dessinateur, illustrateur et auteur alsacien, Tomi Ungerer – de son vrai nom Jean-Thomas Ungerer, était considéré comme l’un des dessinateurs les plus brillants de sa génération. Plusieurs de ses livres pour enfant, comme Les Trois Brigands ou Jean de la Lune, lui ont permis de connaître un succès international. Mais il a également illustré de nombreuses affiches contre la guerre du Viêt Nam ou encore la ségrégation raciale aux États-Unis. Il a continué de créer sans s’arrêter jusqu’à la fin de sa vie, à 87 ans.
Caricaturiste, illustrateur et auteur de bande dessinée, Jean-Jacques Sempé – autrement connu comme le papa du Petit Nicolas, a construit sa carrière en travaillant avec des grands titres de presse. L’Express, Figaro, Nouvel Observateur ou Paris Match comptent parmi les journaux dans lesquels il aura régulièrement publié des illustrations. L’année 1978 marque le début sa collaboration avec le New Yorker, célèbre magazine culturel américain pour lequel il réalisera plus d’une centaine de couvertures.
Vous êtes toujours tenté(e) par une carrière dans l'illustration ? Inscrivez-vous dès maintenant à notre formation Illustrateur !